Les Pimax Crystal Light est l'un des derniers ajouts à la gamme de casques VR qui ne cesse de s'élargir et de s'améliorer. Lumière de cristal et Super un véritable succès. Avec un poids de seulement 590 grammes et une résolution impressionnante de 2880 x 2880 pixels par œil, ce casque VR est spécialement conçu pour les simulateurs de course, les simulateurs de vol et les passionnés de VR qui recherchent des images d'une grande netteté sans l'encombrement des modèles précédents. Mais quelles sont les performances de ce casque dans la pratique, et s'agit-il d'une mise à niveau réaliste pour les simulateurs de course ?

Pour ce review, j'ai testé le Pimax Crystal Light de manière approfondie dans mon propre banc de simulation avec plusieurs jeux de simulation populaires, notamment Automobilista 2 et Le Mans Ultimate. Mais bien sûr, j'ai également testé RaceRoom, iRacing et brièvement EA Sports WRC. Mes attentes étaient élevées, car il s'agissait de ma première expérience VR depuis environ cinq ans. Pimax est connu pour son approche innovante et ses spécifications impressionnantes, mais aussi pour une expérience utilisateur souvent un peu rudimentaire. La question est la suivante : le Crystal Light est-il à la hauteur ? Découvrons-le !

Ce casque a été offert par Pimax à des fins de review pour être testé de manière approfondie pendant plusieurs mois. Il convient de noter que Pimax n'a en aucun cas influencé le contenu ou mon opinion dans ce review.

Mon matériel

D'ailleurs, il est bon de préciser avec quel matériel j'ai testé ce casque VR : pour ce review, j'ai testé le Pimax Crystal Light sur ma configuration de jeu assez puissante, composée de Intel i7 12700K, a MSI GeForce RTX 4090 Gaming Trio 24GB et 64 GO DE RAM. Malgré ces spécifications puissantes, les performances optimales dans la RV se sont avérées très dépendantes des logiciels, des paramètres et de l'optimisation du système. Mais nous y reviendrons plus tard !

Déballage et premières impressions

Le Pimax Crystal Light est livré dans une boîte élégante et solide avec une protection en mousse autour du casque. Dès le déballage, on remarque que le casque est assez grand mais léger. Le matériau semble solide : un mélange de plastique mat et de finition caoutchoutée autour du masque facial.

L'ajustement semble correct à première vue, bien que le joint de la face soit un peu mince. Le harnais Halo est absent - ce modèle utilise une sangle élastique. Tout est soigné et solidement emballé. L'ensemble donne une impression de qualité et de finition supérieure. Dans la boîte, nous trouvons

• Le casque lui-même
• Deux contrôleurs
• Deux câbles USB-C (données + alimentation)
• Un adaptateur de courant
• Chiffon de nettoyage
• Un guide rapide

Installation

La configuration initiale du Pimax Crystal Light est remarquablement simple. Il suffit de connecter le casque via un port USB et un DisplayPort à votre GPU - et le tour est joué. Ce processus de base est littéralement prêt à l'emploi et semble d'une simplicité presque enfantine. En quelques minutes, le casque est physiquement connecté et reconnu par votre système. Il n'y a absolument rien à redire.

Défi de la double installation

Cependant, l'histoire devient un peu plus complexe lorsque, comme moi, vous utilisez à la fois une configuration à trois moniteurs et un casque VR. Dans mon cas, cela signifie qu'il faut déconnecter à chaque fois deux des trois moniteurs de mon GPU pour libérer le port d'affichage pour le Pimax. Et cela signifie qu'il faut ramper derrière mon simulateur, changer les câbles Display Port et ensuite tout redémarrer. Cela rend le passage de l'écran à la RV assez fastidieux - surtout si vous voulez conduire une courte session de RV de manière spontanée.

Bien sûr, ce n'est pas un problème lié au casque lui-même. La plupart des simulateurs de course optent pour une configuration à moniteur fixe (simple, courbe ou triple) ou opter complètement pour la RV. Mais dans ma situation, où j'aime utiliser les deux, ce processus de changement physique est un obstacle indéniable. Un changement rapide est hors de question ; il nécessite une préparation, une gestion des câbles et quelques minutes de "préparation" avant de pouvoir courir.

Pour la plupart des utilisateurs, cela ne posera pas de problème, mais si, comme moi, vous utilisez une double configuration, il est bon d'en tenir compte. Un commutateur DisplayPort ou une prise GPU supplémentaire pourrait éventuellement résoudre le problème, mais dans la pratique, il s'agira toujours d'une corvée manuelle.

Distance interpupillaire (DPI) - petit détail, grande différence

IPD signifie distance interpupillaire - En d'autres termes, il s'agit de la distance entre vos deux pupilles. Cela semble être un petit détail, mais il est essentiel de régler correctement votre IPD pour que l'expérience de RV soit nette et confortable. Si cette distance est incorrecte, les lentilles ne sont pas correctement alignées avec vos yeux, ce qui entraîne une image floue et, dans de nombreux cas, le mal des transports.

Le Pimax Crystal Light offre un réglage manuel de l'IPD de 58 à 72 mm, via un bouton situé sur le côté du casque. Cela fonctionne rapidement et facilement, et vous permet d'adapter précisément le casque à votre visage. Veillez à mesurer correctement votre IPD avant de commencer : vous profiterez ainsi immédiatement de la qualité visuelle et éviterez tout inconfort. Un bon départ fait la différence entre "amusant" et "totalement immersif".

Pimax Crystal Light

Le Pimax Crystal Light est un casque PCVR haut de gamme conçu pour les personnes à la recherche d'une qualité d'image maximale et d'un large champ de vision. Le Crystal Light est donc parfait pour les simulateurs de course !

Avec une résolution ultra nette, la technologie d'écran QLED et des taux de rafraîchissement allant jusqu'à 120 Hz, ce casque offre tout ce qu'il faut pour une expérience VR immersive et détaillée. Ci-dessous, j'énumère les principales caractéristiques de ce casque VR et je vous explique en quoi il excelle vraiment.

Prix de la lumière cristalline Pimax

Le prix total du Pimax Crystal Light est de 853 €, mais Pimax a opté pour une structure de paiement intéressante. Vous payez 579 € d'avance, suivis d'une cotisation Prime obligatoire de 11,39 € par mois pendant 24 mois. Vous activez et payez ces frais via le logiciel Pimax Play après avoir reçu le casque.

Pimax Prime est un programme d'adhésion qui offre aux utilisateurs un accès abordable à du matériel de haute performance, à des mises à jour logicielles et à une assistance clientèle complète. Il vise à rendre la propriété de la RV plus accessible, sans compromis sur la qualité ou l'assistance.

Bien que cette approche soit un peu lourde et que vous soyez contraint à un engagement mensuel, elle rend le prix d'entrée bas et le casque plus accessible. Une construction que vous ne verrez pas facilement ailleurs, mais qui - à condition que vous sachiez dans quoi vous vous engagez - est un moyen intéressant de maintenir la RV haut de gamme à un niveau abordable.

Qualité de construction et finition

Pimax a clairement mis l'accent sur l'économie de poids lors de la conception du Crystal Light, ce qui se reflète dans le choix des matériaux. Alors que certains casques haut de gamme utilisent l'aluminium ou le carbone pour plus de rigidité, Pimax opte pour le plastique combiné à des accents en caoutchouc. Malgré cette approche plus légère, le casque semble étonnamment solide. Aucun craquement, aucune flexion : l'ensemble est solide. Même les connexions, y compris le câble DisplayPort, sont bien rangées et solidement fixées. Même si ce dernier reste - comme avec presque tous les casques VR - une source de frustration, mais nous y reviendrons plus tard.

Les manettes fournies sont simples, légères et agréables à tenir. Pour les simulations de course, elles ne sont guère nécessaires, mais pour naviguer dans les menus de Pimax Play et SteamVR, ils fonctionnent de manière fluide et intuitive. Personnellement, je préfère utiliser la souris pour les contrôles dans le jeu, mais pour la navigation dans les menus, cela fonctionne très bien. Vous n'utilisez ce casque que pour des simulations de course ? Dans ce cas, une seule manette suffirait.

En haut de l'oreillette, vous trouverez deux boutons physiques : l'un pour allumer et éteindre l'écran et l'autre pour le volume. Ce dernier n'est pas très clair lors de la première utilisation, car il n'y a pas d'icône ou d'étiquette dessus. De plus, les boutons donnent l'impression d'être un peu bon marché et n'ont pas le retour tactile que l'on peut attendre d'un produit haut de gamme. Ici, la simplicité et l'économie de poids ont clairement été privilégiées par rapport aux finitions luxueuses. Enfin, sur le côté gauche de l'oreillette, vous trouverez un autre bouton discret permettant de régler l'intensité du son. distance interpupillaire (IPD) réglable manuellement. Il est subtilement dissimulé mais facilement accessible.

Dans l'ensemble, la qualité de fabrication du Crystal Light est solide et fonctionnelle. Il ne s'agit pas d'un produit de luxe en termes de finition et tous les efforts ont été faits pour maintenir un poids minimal, mais suffisamment solide pour une utilisation intensive. Les choix effectués sont majoritairement orientés vers la performance.

Audio intégré

Le Pimax Crystal Light dispose d'un système audio intégré, de deux microphones et d'une prise jack 3,5 mm pour ceux qui préfèrent utiliser leur propre casque. La qualité sonore standard est bonne et plus que suffisante pour une expérience de course convaincante et immersive. Les bruits du moteur, les bruits de trottoir et les sons ambiants sont perçus clairement et dans l'espace, ce qui renforce l'immersion.

Ce que j'apprécie particulièrement, c'est que la solution audio ne couvre pas vos oreilles comme un casque traditionnel. Cela permet de réduire la pression et d'avoir une sensation plus aérée pendant les longues sessions, tout en étant totalement immergé dans le son de la simulation.

Affichage et résolution

En termes de spécifications, le Crystal Light est l'un des meilleurs casques VR du moment. La qualité d'image du Pimax Crystal Light est tout simplement stupéfiante. Avec une résolution de 2880 x 2880 pixels par œil et un nombre de pixels par degré (PPD) de 35, le casque fournit des images exceptionnellement nettes et détaillées. Le texte du tableau de bord, les bordures de trottoir et les bandes de caoutchouc sont affichés avec une netteté remarquable. Surtout, l'absence de la Effet de porte moustiquaire garantit un affichage clair comme du cristal, sans structure de pixels visible. Cela contribue directement à la précision et au contrôle pendant la course.

L'écran QLED + Mini-LED, associé à la gradation locale, garantit des noirs profonds et des couleurs éclatantes. C'est surtout dans les situations à fort contraste - comme les courses au crépuscule ou de nuit - que cette technologie prend tout son sens. La répartition de la lumière est homogène et la luminosité excellente, sans surexposer les éléments lumineux.

Ce qui distingue vraiment le Pimax Crystal Light pour la simulation de course, ce sont ses taux de rafraîchissement allant jusqu'à 120 Hz et son large champ de vision de 130° en diagonale (115° à l'horizontale, 105° à la verticale). Une fréquence de rafraîchissement élevée est essentielle pour une reproduction fluide et naturelle des mouvements de direction, de freinage et latéraux rapides. Des fréquences plus basses peuvent entraîner un flou de mouvement ou une sensation de ralentissement - ce que vous ne souhaitez absolument pas dans une course de simulation compétitive.

Le large FOV augmente considérablement votre vision périphérique, ce qui améliore grandement votre connaissance de la situation sur la piste. Vous voyez les adversaires plus tôt du coin de l'œil, vous avez une meilleure idée de l'emplacement de votre voiture et vous vivez l'expérience du cockpit à une échelle réaliste. Pas de vision en tunnel, mais une perspective panoramique beaucoup plus proche d'une expérience de conduite réelle.

En bref : cette combinaison de haute résolution, de technologie d'affichage puissante, de taux de rafraîchissement rapides et de large champ de vision fait du Crystal Light l'une des expériences visuelles les plus convaincantes que vous puissiez vivre en tant que pilote de simulation. Vous n'avez pas seulement l'impression d'être dans la voiture, vous convainquez votre cerveau que vous y êtes vraiment.

Poids et confort

Les Pimax Crystal Light est étonnamment confortable à utiliser. Malgré son poids relativement élevé de 815 grammes, la bonne répartition du poids donne au casque une impression de solidité et de stabilité, sans points de pression ou d'inconfort. Lors de longues sessions de simulation, le casque est resté confortablement en place sans que j'aie l'impression de devoir l'ajuster ou le réajuster à chaque fois. Le seul inconfort que j'ai ressenti a été le dessèchement des lentilles de contact.

Le réglage du casque est facile et intuitif. La sangle élastique s'ajuste rapidement à la forme et à la taille de votre tête et offre un soutien important sans points de pincement. Il suffit de l'enfiler, de régler la tension à l'aide des bandes Velcro, de tourner le bouton situé à l'arrière et le tour est joué. Simple et efficace !

Comme j'ai utilisé le casque exclusivement pour des simulations de course, où l'on bouge relativement peu, tout est resté bien en place. Pour ce type d'utilisation, le confort est donc plus qu'adéquat, bien que les chaise de simulation de course que vous utilisez provoquent une gêne.

La mousse autour du joint d'étanchéité est doux et ne provoque pas d'irritation, même pendant de longues sessions. Les fuites de lumière sont minimes, en fonction de la forme de votre visage, et le casque s'adapte parfaitement au visage. Le confort est important. Le réglage est rapide, et une fois bien placé, le Crystal Light tient parfaitement en place - ce qui est exactement ce que vous voulez si vous voulez être totalement immergé dans votre course simulée.

Performance : impressionnante, mais exigeante

Si le Pimax Crystal Light a beaucoup à offrir sur le plan visuel, il n'est certainement pas un poids plume en ce qui concerne les exigences du système PC. Même sur une plate-forme de simulation raisonnablement puissante, il est difficile d'obtenir des performances élevées et constantes. La haute résolution et le large FOV sont excellents pour l'expérience, mais ils exigent beaucoup de votre GPU et de votre CPU.

L'un des problèmes les plus courants est le bégaiement, c'est-à-dire de brèves interruptions de la lecture d'images qui se bloquent temporairement ou qui ne sont pas fluides. Cela donne l'impression que l'image se "fige" brièvement ou qu'elle bouge par à-coups, ce qui peut considérablement perturber l'immersion. Ce phénomène est particulièrement visible lors des mouvements de pilotage rapides ou lorsque l'on regarde en arrière dans le cockpit.

En outre, une baisse du nombre d'images par seconde (FPS drop) se produit régulièrement, c'est-à-dire que le nombre d'images par seconde diminue temporairement. Cela se traduit par une expérience moins fluide et se produit surtout dans des situations plus difficiles telles qu'une circulation dense, des courses sous la pluie ou des pistes graphiquement intenses. Le démarrage d'une session VR peut également être lent, notamment lors du passage du mode moniteur au mode VR.

Dans la pratique, je constate souvent que je passe malheureusement plus de temps à peaufiner les réglages que je ne le souhaiterais. Trouver le bon équilibre entre performance et qualité visuelle est un processus continu. Parfois, tout fonctionne sans problème et est magnifique avec des paramètres élevés, mais la session suivante - avec exactement les mêmes paramètres et le même environnement - peut soudainement s'accompagner d'importantes baisses de performances. Cette situation est imprévisible et frustrante.

Il est dommage que vous soyez régulièrement obligé de baisser les paramètres graphiques, car cela se fait au détriment de l'expérience visuelle impressionnante que le Crystal Light excelle à faire précisément. Surtout si, comme moi, vous n'avez pas de connaissances techniques approfondies en matière d'optimisation de la RV, vous avez souvent l'impression d'avoir affaire à des devinettes.

Heureusement, il y a de l'espoir : après une nouvelle réinstallation de Windows 11, j'ai constaté une nette amélioration de la stabilité et des performances. Cela montre qu'il y a un potentiel certain, à condition que votre système soit correctement nettoyé et optimisé. Mais il est dommage qu'il faille investir autant pour en tirer le meilleur parti, car l'immersion en vaut vraiment la peine, une fois que tout fonctionne correctement.

Les performances dépendent donc fortement de votre matériel, des paramètres et de l'optimisation du jeu lui-même. Avec quelques ajustements, on peut gagner beaucoup, mais ne vous attendez pas à tout faire tourner à l'ultra sans compromis. Crystal Light récompense les systèmes puissants, mais expose aussi impitoyablement ses faiblesses.

Logiciel

Le Pimax Crystal Light est contrôlé par son propre environnement logiciel. Pimax Joueroù vous pouvez ajuster le taux de rafraîchissement, la luminosité, la gradation locale et d'autres paramètres d'image, entre autres. Les mises à jour du micrologiciel sont également effectuées via ce hub central. L'interface utilisateur est claire, moderne et intuitive. Tous les menus sont structurés de manière logique et faciles à utiliser, même en mode VR.

Cela dit, il faut un certain temps pour se familiariser avec le fonctionnement de Pimax Play et de l'environnement VR lui-même. Surtout si vous êtes novice en matière de RV ou si vous passez d'une plateforme plus simple, il faut du temps pour comprendre les différentes options et les utiliser efficacement.

Outre Pimax Play, dans la pratique, vous utilisez souvent SteamVR comme couche intermédiaire pour lancer vos jeux et configurer le suivi. D'après mon expérience, SteamVR a tendance à fonctionner de manière plus stable et je le choisis généralement par défaut. Pimax Play est pratique pour les réglages de base, mais ne semble pas encore aussi mature ou robuste que d'autres plateformes VR.

Par conséquent, la combinaison de deux couches logicielles peut parfois sembler un peu lourde, mais avec un peu d'habitude, l'ensemble fonctionne bien. Vous remarquerez que le logiciel est encore en cours de développement - il est fonctionnel et visuel, mais il manque encore ici et là le raffinement et la stabilité des noms établis. Heureusement, Pimax publie régulièrement des mises à jour et des corrections de bogues.

Expérience de l'utilisateur

Après plusieurs mois d'utilisation intensive, il est temps de faire le point. Mon expérience avec le Pimax Crystal Light est mitigée. Sur le plan matériel, il n'y a pas grand-chose à redire : c'est une technologie impressionnante. Ma toute première session de RV - dans une hypercar à Imola en Italie - a été un succès. Automobilista 2 - était tout simplement sensationnel. La sensation de vitesse, de profondeur et de présence est inégalée. Vous êtes complètement immergé dans l'instant et vous avez vraiment l'impression d'être en train de faire du sport. à assis dans la voiture. C'est dans ces moments-là que la RV montre son véritable potentiel, et c'est précisément pour cela qu'il faut revenir.

Malheureusement, tout n'est pas rose. Le logiciel reste une source récurrente de frustration. Il faut souvent plus de temps qu'il n'en faut pour faire fonctionner le casque : redémarrage, reconfiguration, réinitialisation des limites de sécurité. Cela interrompt le flux et enlève toute spontanéité à une courte session de course. Il n'est pas rare que je passe plus de temps à positionner correctement l'écran virtuel qu'à courir. Et ce n'est pas vraiment le but recherché.

Le plus grand désagrément ? La sensibilité du système de suivi et de délimitation. Le moindre mouvement, comme le fait de reculer légèrement votre chaise ou d'enlever votre casque pour un instant, peut faire croire au système que vous êtes en dehors de votre zone de jeu. Résultat : tout est réinitialisé. C'est un processus incroyablement frustrant ! Je rencontre aussi régulièrement des problèmes lorsque l'écran n'est pas centré. Par exemple, je m'assois dans mon siège de course et je dois regarder tout en bas pour voir l'écran au loin. C'est incroyablement long et frustrant.

Physiquement aussi, le Crystal Light n'est pas un petit garçon. Le poids est bien réparti et le casque est confortable - surtout lorsqu'il est associé à mon précédent siège de simulation de course, le Sim-Lab Speed 1. J'y jouissais d'une totale liberté de mouvement et pouvais tourner la tête sans problème. Dans mon O-Rouge Cold Fusion C2 est malheureusement une autre histoire. Les larges appuis-tête de ce siège font que le casque heurte régulièrement les côtés, ce qui limite la rotation de la tête. C'est une chose à garder à l'esprit si vous avez un siège avec des appuis-tête intégrés. C'est dommage, car de cette façon, vous n'en tirez pas le meilleur parti lorsque vous roulez côte à côte sur une ligne droite et que vous devez regarder à gauche et à droite pour voir s'il y a une voiture à côté de vous et quel est l'espace disponible.

Et puis il y a le câble. Ce câble unique et épais à l'arrière du casque reste parfois un peu trop insistant. Si le fait que le câble ne fasse pas moins de 5 mètres de long est un avantage, il reste souvent coincé entre mon dos, mon épaule ou ma chaise. Surtout s'il se coince derrière quelque chose ou frotte sur votre chaise, il peut perturber considérablement l'immersion.

Dans l'ensemble, lorsque cela fonctionne, l'expérience est fantastique. Mais le chemin qui y mène est souvent trop cahoteux. Pour ceux qui ne sont pas férus de technologie ou qui veulent simplement faire la course rapidement sans se prendre la tête, ce casque peut rapidement devenir trop difficile à gérer. Il ne s'agit pas d'une solution prête à l'emploi. Ceux qui sont prêts à consacrer du temps à l'ajustement des paramètres, à la gestion des logiciels et à la résolution des petites frustrations obtiendront en retour une expérience VR puissante. Mais cela ne va pas de soi.

Avantages et inconvénients

Comme tout matériel, le Pimax Crystal Light présente des atouts évidents, mais aussi des limites. Ci-dessous, j'ai dressé la liste des principaux avantages et inconvénients, sur la base de mon expérience avec le casque.

Conclusion : Examen de Pimax Crystal Light

Les Pimax Crystal Light est un casque VR au potentiel impressionnant, mais qui demande de l'engagement. En termes de qualité d'image et d'immersion, ce modèle est l'un des meilleurs dans sa gamme de prix. L'expérience visuelle est nette, contrastée et immersive, en particulier dans les simulations bien optimisées telles que Automobilista 2 et Le Mans Ultimate, le Crystal Light parvient à vous plonger complètement dans l'action. Le casque est confortable et, lorsque tout fonctionne correctement, il offre une expérience sensationnelle.

Mais c'est justement là que réside le nœud du problème : quand ça marche. Le logiciel est actuellement le maillon faible de l'ensemble. L'instabilité, la lourdeur de la configuration et la nécessité de réinitialiser les limites de sécurité sont souvent source de frustration et de perte de temps. La ravine

Pour ceux qui recherchent une expérience VR d'entrée de gamme sans souci, ce n'est pas un choix évident, bien que je ne puisse pas vraiment juger de ce qu'il en est avec d'autres casques VR. Heureusement, il y a de l'espoir et Pimax publie régulièrement de nouvelles mises à jour logicielles avec des corrections de bugs et des optimisations. Espérons que Pimax parviendra à améliorer l'expérience utilisateur avec les prochaines mises à jour, car les bases sont solides et l'expérience stupéfiante et magique.

Pour le pilote de simulation sérieux qui n'a pas peur de bricoler et qui est prêt à investir dans l'optimisation de sa configuration, le Crystal Light est un équipement impressionnant. Malgré ma configuration à trois écrans, je prends régulièrement le casque pour cela - uniquement pour cette expérience de course unique et globale. Une fois que tout fonctionne comme il se doit, les résultats sont stupéfiants. L'intensité, le réalisme et la sensation de présence sont inégalés. Et en fin de compte, c'est exactement pour cela que nous aimons les simulations de course.

Sur la base des facteurs susmentionnés, Crystal Light obtient un score global de 4,1. Un chiffre qui rend justice au compromis entre un bon matériel, une expérience utilisateur cahoteuse mais aussi une expérience extrêmement réaliste et impressionnante. Je suis convaincu que les lacunes actuelles sont principalement liées au logiciel, car en termes de matériel, le Pimax Crystal Light est l'un des, sinon le meilleur, des casques VR offrant actuellement une expérience époustouflante.

Mais soyons réalistes : ce casque n'est malheureusement pas un raccourci vers le succès de la RV, c'est un parcours semé d'embûches qui, heureusement, offre aussi de nombreuses récompenses à ceux qui persévèrent.